043 _ NOUMEA : Vendredi 04 Avril 2008
Vers le grand sud
Pour cette dernière journée en Calédonie (et oui c'est déjà fini...), nous avons décidé de visiter le "grand sud".
Ce secteur de la grande terre est vraiment bien différent de ce que nous avons pu observer précédemment. Une terre rouge apparaît recouvert de végétation luxuriante et parcouru par de nombreux cours d'eau.
Nous passons par le parc naturel de la rivière bleue qui est bordée par un lac artificiel de 40 km2 dont nous faisons le tour, débouchant sur le barrage d'Enercal (notre EDF)
Nous arrivons de l'autre coté de l'île (Sud-Est),
en passant par le col donnant sur Yaté.
Il est temps de partir à la quête de nourriture pour ce midi, on nous avait conseillé le gîte Saint Gabriel en direction de Goro.
A notre fort aise, ce sera notre point de restauration... Le seul ouvert !
Pour nos 2 âmes de passages ce sera... Menu Langouste !!!
Nous reprenons la route après ce copieux déjeuner, en passant par une route (chemin) qui traverse Goro et qui fini par longer le bord de mer.
Notre "chemin de traverse" devient de moins en moins praticable, quelques touchettes du fond de la 207 commencent à nous ralentir sérieusement. Nous passons de nombreux gués... sans réellement savoir ce qu'ils nous réservent, ça devient "border line"
A bout d'une heure de cahots et d'ornières en tout genres, nous rencontrons, enfin, 2 ouvriers de la nouvelle usine de Nickel qui en gardent la route l'accès.
Nous demandons notre route ... et fort heureusement !!!
Ils nous apprennent que la route que nous empruntons et fermée au col de Plum, et que nous ne pourrons pas passer. Il existe bien une petite route de contournement mais avec les pluies torrentielles de ces derniers mois elle est inondée et impraticable !!!
Notre seul replie sera le demi-tour ...
Avec le souvenir de la route que nous venions d'emprunter, espérons que la 207 repasse les endroits délicats de ce périple.
Ce désagrément de dernière minute, nous a fait perdre un temps précieux...
Et oui cette nuit, c'est le départ.
Alors, à peine de retour à l'hôtel, nous plongeons...
le nez dans les valises.
Ça change du lagon !!!